L'algologie est la branche de la médecine qui a pour objet l'étude et le traitement de la douleur dans n'importe quelle partie du corps.

NB l'algologie est également la science... des algues, mais dans le cas présent, ces plantes marines -sauf possible découverte à venir- ne font pas partie de l'arsenal thérapeutique de l'anesthésiste algologue :)

La douleur est définie comme "Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle".

Vous avez mal quelque part, ce n'est pas une fatalité ! 

La douleur n’est pas une fatalité. Trop souvent banalisée – on entend encore "cela finira par passer" – la douleur est pourtant un symptôme complexe, reconnu et légitime, qui mérite une véritable écoute.
L’algologie, ou médecine de la douleur, est une spécialité à part entière, issue d’une formation universitaire approfondie, complémentaire à la formation -le plus souvent- d'un médecin généraliste, anesthésiste ou chirurgien. 
Elle repose sur une connaissance fine des mécanismes de la douleur et sur une approche individualisée pour en comprendre les causes et proposer des traitements adaptés. 
Notre intervention survient parfois lorsque tout semble avoir été tenté. Nous ne promettons pas de miracles, mais nous pouvons, en lien avec les autres soignants (kinésithérapeutes, psychologues, médecins généralistes, acupuncteurs, etc.), vous proposer des solutions concrètes. Cela peut inclure des médicaments ciblés, parfois en association, ou des techniques interventionnelles spécifiques, toujours en complément d’approches non médicamenteuses. 
Notre objectif : vous aider à reprendre le contrôle, à apaiser la douleur et à retrouver une qualité de vie.
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Qu'est-ce que l'algo neuro dystrophie ou syndrome douloureux régional complexe ? (SDRC)

Il s'agit d'une affection probablement très "sous diagniostiquée" de part ses multiples manifestations de formes et d'intensités qui peuvent être très différentes mais très handicapantes.

Elle survient le plus souvent après un traumatisme (comme une fracture, une entorse ou une opération), même mineur, et provoque une douleur persistante, souvent intense et disproportionnée par rapport à la blessure initiale.

Ce qui la rend si particulière, c’est qu’elle ne se limite pas à la douleur : la zone touchée (souvent un bras ou une jambe) devient anormalement sensible, peut enfler, changer de couleur ou de température, et les mouvements peuvent devenir difficiles, voire impossibles.

Sur le plan des scientifique, on parle d’un dérèglement du système nerveux autonome, celui qui gère les fonctions « automatiques » du corps comme la circulation sanguine ou la transpiration, mais le mécanisme exact reste mal compris. Ce que l'on constate, c'est qu'il implique une mauvaise régulation des nerfs, des réponses inflammatoires exagérées, et parfois même une altération de la perception du cerveau vis-à-vis du membre concerné.

Heureusement, l'établissement du diagnostic et l'initiation de sa prise en charge augmente nettement les chances de récupération. Elle repose sur une rééducation douce et régulière (si nécessaire à la limite du seuil de la douleur), souvent accompagnée des médicaments pour lutter contre la douleur -parfois même pour faciliter la rééducation- ou la dépression nerveuse, et surtout une approche pluridisciplinaire : kinésithérapeutes, médecins, psychologues peuvent tous jouer un rôle dans la récupération.

        Douleurs les plus fréquemment traitées en algologie

        En commençant par les plus fréquentes
        (liste non exhaustive)
        Lombalgies chroniques
        • Avec ou sans irradiation sciatique/cruralgie
        • Canal lombaire étroit, discopathie dégénérative, post-opératoire lombaire
        Douleurs cervico-brachiales
        • Névralgies cervico-brachiales (hernie cervicale, arthrose)
        • Céphalées cervicogéniques
        Céphalées chroniques / migraines rebelles
        • Céphalées de tension chroniques
        • Céphalées cervicogéniques
        • Névralgies d’Arnold
        Douleurs neuropathiques périphériques
        • Neuropathies diabétiques
        • Séquelles de zona (névralgies post-zostériennes)
        • Douleurs post-chirurgicales (herniorraphie, thoracotomie, mastectomie…)
        • Neuropathies post-traumatiques ou compressives (canal carpien, nerf pudendal…)
        Syndrome douloureux régional complexe (algodystrophie) et les douleurs diffuses 
        • Membres supérieurs ou inférieurs
        • Post-chirurgie ou post-traumatique
        • Fibromyalgie
        • Syndrome d'Ehlers Danlos
        Douleurs du rachis thoracique et dorso-lombaire
        • Dorsalgies mécaniques, dorsalgies post-traumatiques ou post-chirurgicales
        • Névralgies intercostales
        • Douleurs musculo-squelettiques de la paroi
        • Syndrome de Maigne
        Douleurs périnéales ou pelviennes chroniques
        • Névralgie pudendale
        • Douleurs post-épisiotomie ou post-chirurgie pelvienne
        • Cystalgies, prostatodynies, endométriose (prise en charge pluridisciplinaire)
        • Dysménorrhées, douleurs pelviennes fonctionnelles
        Douleurs post-opératoires persistantes
        • Douleurs après chirurgie orthopédique, viscérale, mammaire, rachidienne…
        • Algies complexes post-chirurgicales
        Douleurs faciales et orofaciales
        • Douleurs trigéminales
        • Douleurs dentaires atypiques
        • Syndrome de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM)
        Douleurs ostéo-articulaires chroniques
        • Arthrose (genou, hanche, épaule, main…)
        • Périarthrites, tendinopathies chroniques
        Douleurs cancéreuses chroniques
        • Séquelles de traitement (chirurgie, chimio, radiothérapie)
        • Douleurs mixtes (infiltration, compression nerveuse, ostéopathies)
        Douleurs viscérales chroniques fonctionnelles
        • Syndrome de l’intestin irritable
      • Cette liste se base sur la fréquence observée en consultation de médecine de la douleur dans les centres spécialisés.
      • Certaines pathologies sont mixtes (mécaniques + neuropathiques), d’où l’importance de l’évaluation algologique.
      • Les douleurs psychogènes isolées sont rares ; en revanche, la composante psycho-sociale est fréquente et doit être systématiquement évaluée.
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